Hernie discale et troubles intestinaux : quels sont les liens ?

Hernie discale et troubles intestinaux

Les douleurs dorsales associées aux souffrances intestinales ne sont pas toujours mises en relation par les médecins. Les troubles intestinaux sont souvent associés uniquement au syndrome du côlon irritable.

Pourtant, une étude médicale a révélé que 27 patients souffrant de douleurs abdominales ont tous été diagnostiqués comme syndrome du côlon irritable. Cependant,  après un contrôle par IRM, 18 d’entre eux étaient porteur d’une hernie discale soit environ 67% de ces patients.

Dans la majeure partie des cas, il y a donc bien une relation de cause à effet entre la hernie discale et les troubles intestinaux.

Rappel sur la constitution de la colonne vertébrale

colonne vertébrale

La colonne vertébrale est construite de la manière suivante :

  • 7 vertèbres cervicales ;
  • 12 vertèbres thoraciques ou dorsales ;
  • 5 vertèbres lombaires ;
  • 5 vertèbres sacrées (formant le sacrum d’aspect triangulaire) ;
  • 4 vertèbres coccygiennes (elles sont soudées).

Le disque intervertébral sert à séparer chaque vertèbre. Son rôle est d’absorber les chocs et permettre ainsi la mobilité du dos.

On parle de hernie discale, quand pour une raison médicale ou à la suite d’ un traumatisme, le disque bouge un peu et sort de son logement habituel. Dans ce cas, la partie du disque sortie va empiéter sur le canal rachidien, zone qui se situe entre la colonne et le disque.

Les symptômes qui doivent vous alerter

Si vos douleurs dorsales sont associées à des souffrances abdominales ou des troubles intestinaux, il faut consulter rapidement votre médecin.

Ce qu’il faut surveiller :

  • les douleurs de ventre ;
  • les ballonnements ;
  • les gaz ;
  • la nausée ;
  • la diarrhée ;
  • les brûlures d’estomac ;
  • la constipation.

Quelles sont les raisons de ces désordres intestinaux ?

désordres intestinaux

La présence d’une hernie discale augmente la pression intra-abdominale provoquant les troubles ci-dessus.

Les ganglions du système sympathique sont disposés le long de la colonne vertébrale et si la hernie vient compresser le rachis, le système sympathique est alors perturbé. Le système sympathique contrôle les organes qui permettent des accélérations comme la fabrication d’adrénaline.

Il en est de même avec les ganglions du système parasympathique qui se situent seulement au niveau cervical et du sacrum. Le système parasympathique gère directement le système digestif, ce qui explique le déclenchement des troubles en cas de pression trop importante sur ces zones du rachis.

Quelques solutions pour vous soulager

Il faut impérativement boire beaucoup d’eau pour éliminer un maximum les toxines qui circulent dans votre organisme.

Il est important d’avoir une alimentation qui n’est pas trop riche et plutôt anti-inflammatoire. Les produits au lait de vache sont à bannir ainsi que les aliments céréaliers en général et le gluten en particulier.

En effet, le lait de vache contient du lactose qui n’est pas assimilable par notre système digestif. Il en est de même pour les produits céréaliers. Ils produisent des déchets qui se baladent et s’accumulent dans l’organisme déclenchant ainsi des inflammations.

Par contre, vous pouvez privilégier les légumes cuits ou crus et mixés (smoothies), les fruits, les légumineuses, le quinoa (ce n’est pas une céréale, c’est une herbe) et le lait d’amande.

Cela fait 2 mois que j’ai changé mon alimentation. Je peux vous assurer que mes douleurs dans les épaules ont disparu et que ma zone lombaire est bien moins douloureuse, sans oublier le bien-être général que cela procure.

Dans la mesure du possible, il est important de continuer à bouger. Vous pouvez prioriser la marche qui est un bon exercice global. La natation est également idéale, car elle permet de bouger sans faire subir de traumatismes à nos articulations.

Dès que vous le pouvez, pensez à muscler votre dos et votre ceinture abdominale avec des exercices doux.

En conclusion, il faut rester à l’écoute de votre corps. Aucune douleur ne doit être mise de côté ou mal diagnostiquée. Il est donc nécessaire de vous rapprocher de votre médecin pour faire le point avec lui.

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